Actualité économique et financière Octobre 2020
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Ci-dessous, retrouvez la synthèse de l’actualité d’octobre 2020.
Un scénario sans fin
Nous y sommes ! La deuxième vague du coronavirus est bien là au grand dam des économies mondiales.
Sur les marchés financiers, 5 risques majeurs sont à surveiller :
- L’évolution de la Covid et de l’épidémie qui jouent sur la volatilité ;
- Les élections américaines avec le match Trump/Biden et le risque d’invalidation des résultats par Trump ;
- Les relations sino-américaines toujours sous tension ;
- Le Brexit, toujours sans accord et qui provoque des tensions sur le marché et l’économie européenne ;
- Les secteurs du marketing et de la technologie sont à surveiller. Le risque de bulle spéculative étant grandissant avec la hausse de la valorisation de ces secteurs.
Cependant certaines entreprises tirent leur épingle du jeu. C’est le cas de Tesla, avec ses véhicules électriques qui ont le vent en poupe. Quant à Renault, la firme française voit une nette amélioration de son chiffre d’affaires, dû notamment à la stratégie impulsée par Luca de Meo, nouveau PDG en place.
Le secteur pétrolier est quant à lui de nouveau mis à mal. L’annonce d’un nouveau confinement va faire chuter la demande de pétrole. Les grands noms du secteur pétroliers se tournent désormais vers les biocarburants comme reconversion de leur activité.
Pour maintenir l’économie et les marchés financiers, il est néanmoins possible de compter sur les banques centrales. La Banque Centrale Européenne et la FED soutiennent l’économie avec des plans de relances budgétaires. Le BCE poursuit ses achats de titres et a relevé son aide de 750 à 1.350 milliards d’euros. Cela pourrait être renforcé avant la fin de l’année.
Les taux bas permettent de soutenir la consommation et d’accompagner les entreprises. Cependant les conditions d’obtention de crédit se durcissent. Et pour les ménages, on note un déséquilibre entre l’offre et la demande de biens immobiliers.
Par rapport à la première vague de confinement, il est à noter que :
- Les risques sont bien identifié s: un risque identifié est divisé de moitié. Ainsi, l’effet de surprise sur le confinement n’existe plus ;
- Les marchés savent déjà quels outils budgétaires et monétaires peuvent être déployés en réponse au confinement ;
- L’expérience de la levée du confinement a montré la rapidité avec laquelle l’économie redémarrait ;
- Les actifs partent d’un niveau beaucoup plus bas par rapport à leur niveau de janvier ;
- Les niveaux de valorisation sont déjà très dépréciés.