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La vie aventureuse, insolite et totalement imaginaire du Docteur John H Watson – Episode 1

Quand les fines fleurs de la finance de chez Watson Patrimoine vous proposent un investissement particulièrement judicieux auquel vous n’aviez pas pensé, vous vous dites illico : “Elémentaire, mon cher Watson !”. Mais connaissez vous réellement l’origine de cette expression et, surtout, quelle fut la vie de ce bon Docteur ?

Comme toute histoire a son début, celle de John H. Watson débute, donc, à sa naissance en 1852, à Londres, semble-t-il. Il passe une grande partie de son enfance en Australie, mais c’est en Angleterre, en pleine époque victorienne, qu’il fait ses études à l’université de Londres puis obtient en 1878 le titre de docteur en médecine. Déjà avide de savoir, il effectue une spécialisation en chirurgie au Royal Victoria Military Hospital de Netley près de Southampton (Hampshire) et devient chirurgien militaire.
Il est alors affecté au 5e régiment des Royal Northumberland Fusiliers en Inde, puis en Afghanistan, où la situation était déjà, à l’époque, chaude-bouillante.

“ L’Afghanistan n’est que temps et poussière, les Afghans gardent le temps, et les étrangers prennent la poussière. “ Proverbe afghan

La seconde guerre d’Afghanistan débute juste avant que Watson ne rejoigne son régiment, alors que les colonnes anglaises étaient déjà entrées dans le pays le 21 novembre 1878.
Il débarque en Inde, à Bombay et apprend que son corps d’armée s’est engagé dans les défilés afghans et qu’il a même poussé très avant en territoire ennemi.
Il décide donc de sortir des sentiers battus, n’écoute que son courage, et, comme plusieurs autres officiers, part à la poursuite de son corps d’armée.
Il parvient sans encombre à Kandahar où stationne son régiment.

Cette première incursion en Asie n’apportera à John que déboires et malheurs puisqu’il sera blessé à l’épaule (ou à la jambe, les témoignages divergent) par une balle de mousquet, lors de la funeste bataille de Maïwand, le 27 juillet 1880.

La question de la blessure de Watson divise depuis longtemps les chercheurs : en effet, on ne sait trop quelle partie du corps a été touchée, puisque le docteur se plaindra de douleurs à l’épaule et boitera par la suite.
Une sorte de Neymar du XIXeme siècle…
On peut raisonnablement supposer qu’il était agenouillé pour porter secours à un blessé et que la balle, tirée depuis des hauteurs lui a traversé épaule et jambe. Du moins est-ce l’hypothèse la plus probable, car au fil des récits Watson se plaint tour à tour de l’une ou l’autre affection.
Il n’échappe à la capture – et donc à une mort certaine – que par le dévouement de son ordonnance Murray, qui le jette en travers de son cheval et le ramène dans les lignes anglaises où il est transporté à l’hôpital de Peshawar.

Comme ce n’est pas trop sa période de chance, alors qu’il se remet à peine de sa blessure,  il contracte la fièvre typhoïde lors de sa convalescence. Il est alors mis à la retraite, rapatrié d’urgence en Angleterre et bénéficie d’une royale pension de « 11 shillings et six pence par jour », ce qui est, malgré tout, un bon début pour une épargne

A SUIVRE